Retarder Alzheimer : la Psychonutrition

L’influence de l’alimentation sur notre santé mentale

Bien nourrir notre cerveau pour éviter la dépression :

Une bonne alimentation protège contre les troubles psychiques, réduit le risque de dépression et améliore les facultés cognitives, donc peut retarder la maladie d’Alzheimer.

La dépression est en quelque sorte « une inflammation du cerveau ». C’est un mécanisme le plus étudié en psychonutrition car il s’agit de la capacité de fonctionnement et de régénération des neurones. Ce mécanisme est intimement lié au stress oxydatif qui endommage les cellules, ce qui conduit à une baisse de la synthèse de neurotransmetteurs comme la sérotonine (impliquée dans la dépression) et de la dopamine (impliquée aussi dans la dépression, mais aussi dans les troubles de l’attention et de la schizophrénie).

Les Oméga-3, les vitamines D et B9, la L-Théanine, le zinc et les probiotiques :

En choisissant bien votre alimentation, vous pourrez vous forger un cerveau moins vulnérable à des troubles comme la dépression, l’anxiété, les troubles de l’attention et même la psychose. Vous améliorerez également votre sommeil, vous serez plus résistant au stress et vous améliorerez vos performances cognitives.

Les Omega-3, notamment les EPA et DHA :

Sont des acides gras essentiels que notre corps ne produit pas, il faut aller les chercher dans notre alimentation.

Ils ont la capacité de stimuler la neuroplasticité et de lutter contre la neuro-inflammation. Ils aident à lutter contre les dommages cellulaires causés par le stress oxydatif.

Ils ont donc des effets très positifs sur la santé mentale et cognitive.

Il est important de s’assurer un apport suffisant d’oméga-3 pour contre carrer la consommation excessive d’Oméga-6.

Une carence en Oméga-3 favorisent les maladies de civilisation actuelle que sont les maladies :

             · Cardiovasculaires

             · Cancers

             · Maladies inflammatoires

              · Maladies auto-immunes

              · Allergies

Nous optimisons nos capacités anti-inflammatoires en nous complémentant quotidiennement en Oméga-3.

Les Oméga-3 ont une action anti-inflammatoire particulièrement efficace dans les pathologies inflammatoires touchant les articulations.

Un essai clinique dans le traitement des douleurs inflammatoires des articulations a démontré les effets antalgiques de la supplémentation en Oméga-3 sur une durée de 3 à 4 mois, statistiquement significatifs sur la raideur matinale, le nombre d’articulations douloureuses.

Vous l’avez compris, les Oméga-3, nutriments anti-inflammatoires et antioxydants jouent un rôle important dans la régulation des neurotransmetteurs et dans la protection neuronale.

Une supplémentation en EPA est efficace contre la dépression (1000mg d’EPA est comparable à 20mg de Prozac).

Les EPA sont neuroprotecteurs :

· Accident vasculaire cérébral

· Maladie d’Alzheimer

· Atténue la perte de neurones (Parkinson)

· Autisme

Mais pas que, les Oméga-3 protègent également des maladies ophtalmiques comme le glaucome, la DMLA (la rétine contient une grande quantité de DHA).

Les vitamines D et B9 pour le moral :

Pour éviter une baisse de moral, des troubles du sommeil, de la fatigue, les symptômes dépressifs, les ruminations, pire : les idées suicidaires, en particulier chez les jeunes. Il est important d’avoir un apport en vitamines D et B9.

On trouve ces vitamines dans les poissons gras, les brocolis, les asperges, les épinards, les courgettes, la salade verte, les bananes vertes, le kéfir de lait, le skyr et le riz brun pour la B9.

La L-Théanine :

C’est un acide aminé qui va se transformer dans le cerveau en 2 substances actives.

Une qui va exciter le glutamate. C’est le neurotransmetteur excitateur qui est répandu dans l’ensemble du cerveau et qui va favoriser l’éveil et l’attention.

L’autre qui va stimuler le gaba, c’est le même récepteur qui est stimulé par les anxiolytiques mais sans les effets indésirables.

Donc 2 propriétés assez miraculeuses.

Il y a entre 20 et 30mg dans une tasse de thé, il faudrait plus de 50mg pour observer les effets décrits ci-dessus. A partir de 2 tasses de thé par jour, on peut voir des ondes alpha qui apparaissent dans le cerveau (qui sont des ondes de relaxation).

Des preuves scientifiques montrent les bienfaits sur la santé mentale et de nombreux troubles à partir de 100 et 200 mg par jour.

Les probiotiques :

Semblent également avoir un effet positif sur la réduction de l’anxiété et joue un rôle potentiel dans la santé mentale.

La prise de bifidobactéries et de lactobacilles à hautes doses permet de faire baisser les niveaux d’anxiété et les symptômes dépressifs.

Le Zinc :

Le Zinc fait partie intégrante des canaux de communication du cerveau, un manque de Zinc peut se traduire par une diminution de la performance mentale ce qui peut affecter notre quotidien.

Le Zinc est depuis longtemps reconnu comme un oligo-élément essentiel. Il fait partie intégrante des canaux ioniques, des structures qui régulent la communication entre les cellules nerveuses. L'étude, qui paraît dans le numéro actuel de Biologie structurale de la nature, peut expliquer pourquoi la carence en zinc a été liée à des troubles cognitifs.

Nous savons maintenant que le zinc est intégré dans des structures essentielles à l’activité des cellules nerveuses.

Présent dans toutes les cellules, le zinc se retrouve en particulier dans le cerveau

Les troubles dépressifs et de nombreuses maladies neurodégénératives, comme celles de Parkinson et d’Alzheimer, sont accompagnés d’une dérégulation de la teneur en zinc dans le cerveau, sans que l’on sache encore s’il s’agit d’une cause ou d’une conséquence

De manière générale, un déséquilibre en zinc est associé à la maladie d’Alzheimer et au déclin cognitif lié à l’âge,

Le cerveau est un organe particulièrement riche en zinc.

Le zinc contribue à des fonctions cognitives normales telle que la concentration et la mémoire. Il contribue aussi à protéger les cellules contre le stress oxydatif.

On utilise souvent l’alimentation pour se réconforter, ce qui en général produit l’effet inverse : la dépression nous mène vers le sucre et le sucre nous déprime un peu plus après nous avoir stimulé.

Notre alimentation influence nos émotions.

Ce que l’on met dans notre assiette est le carburant de notre corps, de notre cerveau, donc de notre mental.

Si on manque de nutriments, on a logiquement un cerveau dénutri au même titre que les autres organes, le cerveau est connecté au reste du corps.

Exemple :

Le glucose est le carburant du cerveau et tout ce qui va dérégler le glucose va dérégler le cerveau.

Les nutriments apportés au cerveau ont des fonctions essentielles dans la synthèse des neurotransmetteurs (molécules qui permettent aux neurones de communiquer entre eux).

On connaît aussi aujourd’hui le lien entre le système immunitaire et la santé mentale. On reconnait le lien entre les intestins et le cerveau !

Il faut donc basculer vers une alimentation pauvre en sucres et enrichies en nutriments tels que les Oméga-3 et vitamine D.

Les Oméga-3 sont vitaux et nécessaires au bon fonctionnement de notre cerveau.

Ils améliorent la santé du cerveau en psychiatrie, mais aussi la santé cardiaque et la santé rétinienne.

La base pour modifier son alimentation :

Éviter les produits ultra-transformés

Éviter au maximum le sucre

Consommer des compléments alimentaires tels que :

Oméga-3, vitamine D, B9, Zinc et probiotiques

Éviter l’aluminium :

L’aluminium est bien associé au développement de la maladie d’Alzheimer

Récemment, des biologistes moléculaires ont apporté de nouvelles preuves confortant le lien entre l’accumulation d’aluminium et la maladie d’Alzheimer familiale.

Une nouvelle étude publiée dans la revue Journal of Alzheimer’s Disease Reports conforte à son tour un nombre croissant de preuves selon lesquelles l’aluminium contribue à la pathogenèse de la maladie d’Alzheimer (MA).

Que nous le voulions ou non, nous consommons tous, quotidiennement, de l’aluminium. Ce qui fait la différence, c’est l’accumulation des doses consommées dans l’organisme, qui se concentrent dans les os… et le cerveau. Plus l’eau que nous buvons est riche en aluminium, plus nous polluons rapidement notre corps. Si l’aluminium était vraiment dangereux pour la santé, ça se saurait depuis longtemps, voyons !

Chacun de nous, selon son âge consomme spontanément 1 à 10 mg d’aluminium par jour rien qu’en mangeant des aliments frais. En plus de cela, la moitié de la population recevrait jusqu’à 24 mg d’aluminium sous la forme de thé (la plante capte l’aluminium) et d’additifs alimentaires, 45 % en ingéreraient 24 à 95 mg et environ 5 % avalent plus de 95 mg d’aluminium.L’aluminium peut aussi provenir de la peau (teintures capillaires, déodorants, crèmes solaires.) et injecté avec les vaccins, dans lesquels il figure comme adjuvant.

Comment l’aluminium atteint le cerveau ?

L’ion aluminium est à peu près de la même taille que l’ion ferrique et que l’ion magnésium. Grâce à ces propriétés, il peut prendre la place du fer et du magnésium dans les enzymes et modifier leur activité. Il peut aussi prendre place dans les protéines.

L’ensemble des données dont on dispose aujourd’hui plaide pour une responsabilité de l’aluminium dans la maladie d’Alzheimer.C’est un pro-oxydant et neurotoxique avéré. Les dégâts oxydatifs interviennent dans les premiers stades de l’accumulation dans le cerveau. Ils précèdent et favorise la formation de plaques d’amyloïdes caractéristiques des lésions d’Alzheimer.

Éviter le fluor :

L’eau fluorée constitue un risque réel pour les fonctions du cerveau et l'intelligence (troubles neurologiques, QI réduit chez les enfants, démence, syndrome de Down, maladie d'Alzheimer).

L’eau fluorée est possiblement liée à des troubles du système endocrinien (glandes thyroïde et pituitaire), du système immunitaire (affecte la moelle des os, là où sont produites les cellules immunitaires), du système digestif, de l'appareil génital, des organes internes (foie et reins), et qu'elle pourrait exacerber les effets synergiques de l'aluminium et du fluorure, le diabète et le cancer.

La fluoration de l’eau de consommation fait l’objet d’analyses et de recherches depuis plus de 60 ans.

Le fluor est présent dans ce que l'on boit (l'eau ou le Thé mais aussi dans notre alimentation (dans le poisson ou le sel).

Il peut s’accumuler dans le corps, en particulier dans la glande pinéale (lire l’article, ce qui peut entraîner une production réduite de mélatonine (essentielle pour notre rythme circadien) et une puberté précoce. Trop de fluorure peut causer des problèmes rénaux, ce qui peut entrainer une accumulation de fluorure dans le corps et un risque accru de fluorose, caractérisé par l’apparition de taches blanches ou brunes sur les dents.

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