Encouragez-les à cultiver leurs pensées positives !

On peut voir la vie en rose ou en noir. Prendre les choses du bon ou du mauvais côté. Mais l’optimisme n’est pas un cadeau du ciel, c’est aussi – et surtout – le fruit d’une éducation.

Grâce à l'éducation et la pensée positive vous aidez votre enfant à se concentrer sur l’énergie créatrice en apprivoisant les idées négatives de son cerveau. Ainsi, il cultive l’optimisme et développe son estime de lui-même. Dans sa vie adulte, il sera plus autonome et serein pour gérer ses émotions et exprimer ses sentiments. En cas de difficultés dans son travail ou dans ses relations avec les autres, votre enfant adoptera un comportement constructif et positif pour continuer à se sentir heureux.

On a tous envie que notre enfant soit heureux, qu'il réussisse sa vie. Bien sûr, ça ne dépend pas que de nous. Mais en tant que parents, nous avons un rôle important à jouer. Comment ? En adoptant une ­attitude éducative « constructive ». Autrement dit, en l'aidant, dès son plus jeune âge, à combattre les pensées négatives, celles qui le fragilisent et grignotent sa joie de vivre. Et en l'encourageant à cultiver les pensées positives, celles qui l'encouragent à aller à la rencontre du monde et qui l'aident à ne pas se laisser déstabiliser par les fluctuations de l'existence.

La pensée positive permettra :

De l’aider à avoir une bonne estime de lui : Sauter plus haut que d'habitude, s'essayer à un nouveau jeu, plonger dans le grand bain : la vie est pleine de défis plus ou moins faciles à relever pour un enfant. S'il part battu d'avance, l'angoisse l'empêche de mobiliser ses compétences. Il se décourage, n'y arrive pas, et moins il y arrive, plus il se décourage. C'est la spirale de l'échec. Au contraire, s'il est habité de pensées positives («j'y arriverai, je peux le faire »), il se concentre sur le but à atteindre, rassemble ses forces et réussit. Le plaisir de la réussite est un carburant. Ça donne envie d'entreprendre toujours plus.

De l’aider à se valoriser : Le monde extérieur nous renvoie de nous-mêmes des images négatives à longueur de temps. Pas assez doué, pas assez beau, pas à la hauteur... Il ne faut pas que votre enfant s'identifie à ces mauvaises images.

De l’aider à voir le bon côté des choses : Poser sur les événements un regard positif, ça rend heureux. Et quand on est heureux, on réussit mieux tout ce qu'on entreprend. On peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Habituez votre petit à trouver l'aspect positif de chaque situation.

De l’aider à ne pas se faire du soucis pour rien : L'être humain est ainsi fait qu'il ne peut jamais s'empêcher d'imaginer le pire et de s'inquiéter pour des choses qui ne sont pas arrivées et n'arriveront peut-être jamais... Essayez de protéger votre enfant de cette fâcheuse habitude en l'aidant à rester dans la réalité du moment présent.

De l’habituer à penser qu’il a la force d’attendre ses objectifs : Il y a des mots qui stimulent, qui donnent de l'allant et qui préparent au succès. « Je sais que tu peux le faire », « j'ai confiance en toi », « tu vas y arriver ». Des mots qui aident votre enfant à « penser » sa réussite. Le cerveau considère comme réelles les images qu'il visualise et enregistre le scénario de la réussite.

L’éducation positive permettra :

De lui donner envie de grandir : La confiance, l'espérance, l'envie de grandir, ça s'insuffle très tôt. Avant même de comprendre le sens des mots, votre enfant est sensible à vos attitudes, au regard que vous portez sur l'existence, à votre joie de vivre.

De l’empêcher de ruminer ses échecs : Il a raté l'exercice donné par la maîtresse ? Il a fait perdre la partie de ballon à son équipe ? Il est tombé en vélo ? Après un échec, quel qu'il soit, il ne faut surtout pas que votre enfant se « pollue » l'esprit en broyant du noir.