Vitamine C, de la bombe !

Isabelle Harson

12/19/2023

Un feu d’artifice même !

La vitamine C contre le cancer !

La vitamine C contre le diabète !

Contre les troubles cardiovasculaires !

Et le plus surprenant de tous : la Vitamine C contre la Covid !

"Tout le monde” souffre d’une manière ou d’une autre d’une déficience en vitamine C ». Chez la plupart des gens, ce manque de vitamine C ne se voit pas.

Par contre, dans votre corps, il fait des ravages : sur vos vaisseaux sanguins… sur votre taux de sucre dans le sang… sur vos défenses immunitaires…

La vitamine C participe à des centaines de processus dans l’organisme. Une de ces principales fonctions est d'aider le corps à fabriquer le collagène, une protéine essentielle à la formation du tissu conjonctif de la peau, des ligaments et des os. Elle contribue aussi au maintien de la fonction immunitaire, elle active la cicatrisation des plaies, participe à la formation des globules rouges et augmente l'absorption du fer contenu dans les végétaux.

Un des autres rôles importants de la vitamine C, est son effet anti oxydant qui protège les cellules contre les dommages infligés par les radicaux libres.

La vitamine C protège du vieillissement cellulaire, est indispensable pour les défenses immunitaires.

La vitamine C est la plus fragile de toutes les vitamines : elle est sensible à l'eau, à la chaleur à l'air et à la lumière. Par exemple à température ambiante, la moitié de la teneur en vitamine C d'un aliment peut être perdue en 24 heures. Les modes de cuisson et de stockage doivent donc être adaptés de manière à limiter les pertes.

La vitamine C est l’un des quatre antioxydants de l’alimentation (avec la vitamine E, le bêtacarotène et le sélénium)

Les études scientifiques :

En 1993, une étude confirme que le diabète peut être « contrôlé » par une supplémentation en vitamine C et des injections d’insuline.

En 2019, une étude australienne montre que la vitamine C aide les diabétiques à réduire leur glycémie et leur pression artérielle.

En 2016, une méta-analyse (analyse de plusieurs études) révèle que la vitamine C aurait bel et bien un effet positif sur les maladies cardiovasculaires.

Cette même méta-analyse parle de réduction de la pression artérielle, de vaisseaux rendus plus souples, de régulation du cholestérol et des triglycérides.

Elle conclut que le manque de vitamine C augmenterait le risque de mourir de maladies cardiovasculaires.

Pour ce qui est du cancer, c’est encore plus fort…

Un grand homme a défendu la théorie d’Irwin Stone, c’est le double prix Nobel, chimie et paix, Linus Pauling.

Ce défenseur de la vitamine C (cela lui vaudra beaucoup d’ennuis) a toujours proclamé qu’elle pouvait aider les victimes du cancer.

Alors durant plusieurs années, il a proposé des injections de vitamine C à haute dose à ses patients cancéreux.

Une méthode non-autorisée en France, mais aujourd’hui pratiquée dans certains pays.

Selon Linus Pauling, des centaines de patients « condamnés » ont réussi à vivre plus longtemps grâce à sa méthode.

Quand en 2005 deux chercheurs (Dr Hickey et Dr Roberts) ont passé en revue les études de Pauling, dans l’idée de les descendre en flèche et les décrédibilise… ils n’ont pas réussi.

Il leur a été impossible d’expliquer les rémissions de cancer ou de septicémi… par autre chose que la vitamine C.

Mais c’était trop tard. Linus Pauling était déjà mort depuis 10 ans.

Et la vitamine C avait pris une réputation de « vitamine sympa » servant simplement à se donner un coup de fouet en cas de rhume ou de coup de fatigue.

Le résultat aujourd’hui : on vous propose de la vitamine C dans des formes médiocres et sous-dosées.

Ces comprimés, qu’ils soient effervescents, à croquer, en gélules, ne valent pas grand-chose. Il y a une explication chimique : de toutes les vitamines, la vitamine C est la plus sensible.

Quand vous la transformez en comprimé ou poudre, le processus pour y arriver l’expose tellement à la lumière et à l’oxygène qu’elle s’oxyde. Irrémédiablement. Et perd une grande partie de ses propriétés. Pour ne rien arranger, ces vitamines C oxydées contiennent des additifs, des saveurs artificielles à l’orange, des sucres ajoutés.

La vitamine C des fruits suffirait-elle pour compenser cela ? Elle devrait. En principe !

Car c’est sûr, nous mangeons globalement plus de fruits qu’il y a 15 ans, grâce aux messages de type « 5 fruits et légumes par jour ». Et pourtant le nombre de personnes en manque de vitamine C ne cesse d’augmenter.

Une récente méta-analyse a montré que 30% des adultes ont aujourd’hui des taux de vitamine C de moitié inférieurs aux minima recommandés.

L’épidémie de Covid a fait exploser cette réalité au grand jour.

8 patients Covid sur 10 ont été mesurés comme « en manque sévère de vitamine C »

Pourquoi, s’ils mangent des fruits ?

Le coupable est la culture intensive. La surproduction a considérablement appauvri nos sols cultivés. Cela a fait diminuer les taux de vitamine C dans les fruits et légumes de manière spectaculaire.

Un autre phénomène : si vous avez plus de 60 ans votre corps absorbe moins bien les vitamines en général, ne faites pas de cures de Vitamine C...

Le mieux est d’en prendre régulièrement !

Les bienfaits potentiels sont énormes :

  • Vous pourriez garder des artères et un cœur résistant

  • Renforcer vos défenses immunitaires pour lutter contre les maladies

  • Ralentir le vieillissement de vos cellules

  • Garder des os solides

  • Réguler correctement votre glycémie

La vitamine C "classique" est une vitamine hydrosoluble, c'est à dire soluble dans l'eau, or seule 10 à 20% de cette vitamine hydrosoluble est assimilée, le reste étant éliminé comme déchets par les voies urinaires.

La Vitamine C "liposomale" rend la vitamine C liposoluble, c'est à dire soluble dans les graisses. Cela permet à la vitamine C d'être facilement absorbée par l'intestin et aussi de traverser les parois des cellules qui sont graisseuses. Les liposomes traversent les membranes cellulaires en emportant avec eux la vitamine C "liposomale", la transportant ainsi au coeur même des cellules.

L'intérêt du liposome : le fait que le liposome soit gras, il est dit liposoluble, c'est à dire qu'il se mélange facilement aux corps gras. Cela a d'énormes avantages.

La vitamine C est beaucoup mieux absorbée par la paroi intestinale, celle-ci laisse davantage passer la vitamine C encapsulée dans un corps gras. Du coup il y a plus de vitamine C qui se retrouve dans le sang. Etant mieux assimilée, la "liposomale", comparativement à la "classique" offre une tolérance parfaite, aucun trouble digestif, ni acidité, même à forte dose.

Les liposomes traverseraient facilement les membranes cellulaires, emportant avec eux la vitamine C à l'intérieur de la cellule. Ce n'est pas le cas de la vitamine C "classique" (surtout soluble dans l'eau) où une grande partie finit dans les urines. C'est aussi pourquoi, la vitamine C "liposomale" ne fatigue pas les reins.

Grâce aux liposomes, la vitamine se diffuse progressivement et de en continue dans les cellules. La vitamine C "liposomale" échappe en grande partie à l'excrétion urinaire car la micro-goutelette de graisse n'est pas directement en solution dans le plasma sanguin.

La vitamine C "liposomale" permet de passer la barrière du cerveau. Ce qui a un intérêt considérable en prenant en compte l'affinité du cerveau pour la vitamine C.

Maintenant j’aimerais aborder un autre point. C’est l’interaction méconnue de la Vitamine C avec la Vitamine D, combiner les deux pourraient démultiplier les effets de l’une et de l’autre ! Cela fera l'objet d'un autre article !